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sa spiritualité / Chapelet Chemin de Croix / PAGE  1 - 2

agonisant. Jésus se révéla à elle dans plusieurs entretiens. Un jour que, prosternée devant le crucifix, elle priait avec ferveur, Jésus-Crucifié lui dit :  « Tu sei Luigia del Crossifixo , tu es Louise du Crucifix ». Louise vit aussi Jésus attaché à la colonne de la flagellation et l’entendit lui dire : « Ti amo tanto ! Je t’aime tant ! ». Elle fut inspirée d’établir un nouveau chapelet pour faciliter à tous les fidèles la dévotion à l’égard de la Passion de Jésus-Christ. Comme elle avait aussi une dévotion marquée pour le mystère de la Sainte Agonie de Notre-Seigneur honoré dans cette même chapelle, elle commença son chapelet par la récitation de 3 Pater, Ave et Gloria en l’honneur de l’Agonie de Jésus.
M DurandoEn 1864, en accord avecM. Durando, Supérieur des Prêtres de la Mission à Turin pendant plus d’un demi-siècle, Louise parla de ses faveurs spirituelles et de son Chapelet au cardinal de Angelis, archevêque de Fermo qui à cette époque (de 1860 à 1866) était l’hôte des Prêtres de la Mission de Turin. Celui-ci, qui était frappé par la sainteté de celle qu’il voyait dans la Chapelle de la Mission, fut heureux d’approuver le Chapelet du Chemin de la Croix. Il s’employa de tout son pouvoir à obtenir l’approbation du Pape. Pie X donna son approbation le 4 avril 1906.
Le 21 novembre 1865 Louise du Crucifix avait établi, avec M. Durando, une nouvelle communauté, celle des Filles de la Passion de Jésus de Nazareth. Louise rendit son âme à Dieu le 23 février 1873. Sa réputation de sainteté était déjà répandue dans tout le pays.
En réponse à M. Tasso, assistant général de la Congrégation de la Mission, Pie X par le rescrit du 2 novembre 1906 accorda à tous les Prêtres de la Mission le pouvoir d’attacher à ce chapelet les indulgences du Chemin de la Croix en faveur de tous les fidèles. Notre Archiconfrérie a accueilli avec empressement ce nouveau moyen d’honorer les souffrances de Jésus-Crucifié. Il semble bien que Notre-Seigneur, lui-même, a voulu confier ce précieux dépôt à l’Archiconfrérie et la charge de ranimer partout le dévotion au Chemin de la Croix, pratique remontant aux temps les plus anciens où l’on voyait les fidèles refaire le chemin douloureux de Jésus au Calvaire.